Pendant deux jours, le Swiss Blades proposera une quinzaine d’ateliers couvrant une variété d’armes, de périodes historiques, d’approches, et de niveaux de compétence. Le but est d’offrir un large choix aux participant·e·s, afin que chacun·e, débutant·e comme expérimenté·e, puisse en profiter. Le programme permettra aussi aux personnes inscrites au tournoi de participer à au moins deux des cinq sessions d’ateliers. De plus, nous organiserons plusieurs conférences le vendredi et samedi soir.
L’Art des Armes de Fiore dei Liberi
Par Auri Poso
Assistant : Daniel O’Donovan
L’Armizare (“Art des Armes”) de Fiore dei Liberi utilise un nombre limité de principes afin de les décliner en un nombre infini d’actions applicable à n’importe quelle arme pointue – ou, en l’absence de celle-ci, à la lutte. Au centre de son système, les positions de garde sont utilisées pour ancrer et diriger les actions. Pendant cet atelier, nous allons voir comment nous pouvons utiliser les mêmes gardes de Fiore de la lutte à la dague jusqu’à l’épée longue et la lance, en utilisant ces principes pour gérer ses adversaires.
Niveau : convient à tou·te·s, les débutant·e·s/intermédiaires en tireront probablement le meilleur parti.
Se battre avec le Klewang
Par Martin de Jong
Assistante : Anouk Post-de Jong
Durant cet atelier, vous allez apprendre à vous battre au Klewang, selon les enseignements de la KNIL (Royal Netherlands East Indies Army) de 1937. Cette arme iconique, sorte de sabre court, était utilisé en combat rapproché dans ce qui est actuellement l’Indonésie. Vous allez apprendre les mouvements de base avec et sans arme (coups de taille et d’estoc ainsi que les parades) et comment utiliser la carabine avec l’autre main, de manière passive et active. Nous allons pratiquer ces exercices seul et en groupes.
Saviez-vous que des Suisses ont servis dans la KNIL de 1660 jusqu’en 1950 ?
Tous niveaux.
Équipement requis : gant moyen en main gauche, gant protecteur (Red Dragon ou supérieur) en main droite, masque d’escrime, gorgerin. L’équipement complet est optionnel pour l’entraînement mais indispensable pour les sparrings.
Si vous avez vos propres simulateurs , veuillez les apporter (pas de fusils d’escrime). Si vous n’en avez pas, des sabres, des armes à une main et des coutelas (en raison de leur longueur) (acier/synthétique) suffiront également.
L’efficacité à l’épée longue
Dans cet atelier à l’épée longue, nous allons regarder quels mouvements utiliser pour que vos attaques soient aussi efficaces que possible. Pour cela nous allons utiliser des techniques basiques et analyser en détail ce que chaque partie de votre corps fait. Nous allons nous concentrer sur le « coup du haut » (oberhau), mais les principes de cet atelier peuvent être appliqués à toutes les techniques.
Équipement requis : épée longue, gants et masque d’escrime
L’escrime à la baïonnette suisse
Au XIXe siècle dans l’ère d’influence francophone, l’escrime à la baïonnette fait partie intégrante de la formation des fantassins. Popularisée et théorisée en France, mais aussi en Allemagne, elle se diffuse vite dans les pays et royaumes voisins notamment via les traductions de textes français et prussiens. La Suisse ne fait pas exception, et fait même partie des premiers pays à la faire entrer officiellement dans la formation de ses fantassins, bien avant la France qui est pourtant à l’origine de la méthode d’escrime à la baïonnette choisie.
Cet atelier a pour objectif la découverte de l’escrime à la baïonnette suisse en 1826, telle qu’elle est présentée dans le Manuel militaire pour l’instruction des officiers suisses de toutes armes puis dans sa reprise par le Conseil fédéral de la guerre en 1845.
Niveau: débutant·e·s